Et si ce site n’était pas un projet ?
Mais plutôt un lieu. Un seuil. Une manière d’habiter autrement sa propre parole.

Une pause imposée

Bonjour à vous qui arrivez ici,
Je m’appelle Nathalie, et j’ai longtemps accompagné les autres depuis une posture solide, outillée, structurée. Des formations, des certifications, des centaines de journées passées à transmettre.
Et puis… la vie.

La vie, dans sa manière très subtile — ou très directe — de nous rappeler que la transformation ne se fait pas que dans les savoirs. Elle se fait aussi dans les vides. Dans les creux. Dans les moments où tout ce qu’on croyait “maîtriser” ne suffit plus.

Il y a deux ans, une capsulite est venue tout stopper. Une douleur physique, bien réelle, mais surtout un frein symbolique. Je ne pouvais plus porter, plus lever, plus forcer. Et je me suis retrouvée face à quelque chose d’essentiel : le besoin de revenir à moi.

Pas pour fuir le monde. Mais pour pouvoir m’y montrer autrement.

“Parfois, il faut cesser d’agir pour commencer à habiter.”

L’envers du visible

C’est dans cet espace que L’envers du Visible a commencé à prendre forme.
Non pas comme un nouveau projet à mener.
Mais comme un lieu intérieur à habiter.

Un espace où je peux me déposer sans avoir à enseigner.
Où je peux partager autrement : avec des carnets, des textes, des voix, des récits.
Où la parole est plus nue, plus lente, plus libre.

“Il y a ce que je dis… et puis il y a ce qui parle en creux.
C’est là que naît L’envers du Visible.”

Ce que vous trouverez ici (ou pas)

Je ne sais pas encore exactement ce que vous trouverez ici.
Et je crois que c’est très bien ainsi.

Peut-être un texte qui résonnera avec un moment de votre vie.
Peut-être une question qui viendra s’installer.
Peut-être rien du tout, ou juste une sensation de calme.

J’ai appris à faire confiance à ce qui se dépose quand on n’attend plus.
Et c’est aussi cela que j’ai envie d’offrir ici : un espace où l’on peut lire, réfléchir, ressentir… sans urgence.

“Et si ralentir, c’était déjà commencer…”

Merci d’être là,
merci de lire ces mots qui marquent un commencement.

Un commencement tout en présence,
tout en lenteur,
et tout en sincérité.

À bientôt,
Nathalie