Quand les mots tissent des chaînes… ou des aîles…
Il y a des mots qui ouvrent.
Et d’autres qui referment.
Ce que j’ai appris au fil du temps, ce n’est pas seulement à “bien parler”. C’est à écouter ce que les mots font.

En Communication NonViolente, on apprend à différencier un besoin d’une stratégie, un jugement d’un ressenti. En Programmation Neurolinguistique, on affine les structures de langage pour accéder à la carte intérieure d’une personne. Et dans les constellations, parfois… un seul mot, dit au bon moment, agit comme un levier symbolique.

Et pourtant, malgré tous ces outils, il m’est souvent arrivé de me figer moi-même dans mes propres mots.

“Changer un mot, c’est parfois changer de trajectoire intérieure.”

Le pouvoir des étiquettes

Combien de fois m’a-t-on dit, ou me suis-je dit moi-même :
“Je suis comme ça.”
“Je ne suis pas quelqu’un de…”
“Je n’y arriverai jamais.”

Ce ne sont que des phrases.
Mais elles ont parfois l’effet d’une cellule verrouillée.
Des mots courts, simples, qui pourtant agissent comme des sorts. On les répète, on les croit. Et sans s’en rendre compte, on les habite comme une vérité.

Dans mon parcours, j’ai vu tant de personnes se raconter à travers ces murs de langage. Et moi aussi, j’ai dû réapprendre à parler de moi autrement. À utiliser des mots qui respirent, pas qui enferment.

“Ce qu’on se répète devient un mur… ou une passerelle.”

Un langage qui soigne

Ce que j’aime dans la Communication Nonviolente, dans la Programmation Neurolinguistique ou dans les constellations, c’est que ces approches nous redonnent la responsabilité créative de notre langage.

Elles nous rappellent que chaque mot porte une intention.
Et que cette intention peut être une porte.

Dire “je suis submergée”, ce n’est pas la même chose que “je traverse un moment dense”.
Dire “je dois absolument y arriver” n’ouvre pas le même espace que “j’aimerais avancer à mon rythme”.

Parfois, changer un mot, c’est changer un mouvement.
Pas pour faire joli. Mais pour permettre à l’élan de revenir.

Les mots ne sont pas neutres. Ils dessinent le monde qu’on habite.”

Parler autrement, se rencontrer autrement
Ce blog, mes carnets, les formations que je crée aujourd’hui… tout cela part d’une envie : habiter le langage autrement. Sortir des cadres trop serrés. Laisser revenir la nuance. Oser l’inconfort aussi, celui du silence, de l’hésitation, de la parole qui cherche.

Je ne crois pas aux formules magiques.
Mais je crois à la puissance d’un mot juste, au bon moment.
Un mot qui ne cherche pas à convaincre, mais à faire place.

“Je ne suis pas ce que je dis de moi. Je suis ce que je découvre quand je cesse de me décrire.”

En conclusion
Peut-être que les mots que je dépose ici résonneront pour vous.
Ou pas.
Ce que je souhaite, c’est qu’ils ne vous enferment pas.
Qu’ils ne se posent pas comme des vérités,
mais comme des ouvertures possibles.
Merci de lire.
Merci de laisser les mots faire leur chemin.
Nathalie

Chaque mot déposé est une invitation, pas une direction.”